jeudi 10 juillet 2008

la routine quoi...

Tout remué par la sortie de l'album de Carla Bruni, et après une rude journée d'usine, me voilà de retour au bureau...
J'arrive certaines fois à visiter à Alice, pour le déjeuner ou pour aller la chercher quand les usines que je
visite sont dans la région de Gazipur. Mais aujourd'hui, elle va rentrer tard.

Le week end arrive. En auront nous vraiment un? La fois dernière il a fallu travailler Vendredi et Samedi.
J'irai bien faire du roller ou au cinéma... Ou bien encore faire une longue promenade dans les bois. Mais je sors soudain
de ma torpeur et me rappelle que nous sommes toujours à Dhaka, et que ce n'est pas possible.

Le week end dernier, Irina et moi sommes allés en reconnaissance dans le vieux Dhaka. Nous nous y sommes rendu en
CNG, ces bizarres petites coques roulantes. Les rues encombrées, pleines de boue, les odeurs d'urine, les gens qui nous
dévisagent...

Au détour d'une ruelle, nous apercevons un parc de verdure. Il s'agit d'un musée. Nous échappons aux senteurs qu'exhalent
les rues pour nous engager dans ce jardin luxuriant. Le musée est tout noir. Pas de lumière. Faut dire, avec les deux takhas
qu'on leur donne à l'entrée et le taux de fréquentation, ils ne peuvent peut être pas se payer l'électricité...

N'empêche, les Bangladais sont quand même nombreux. Enfin. Nous inspectons quelques vitrines à la lumière de nos téléphones
portables. La seule chose que je me souviens d'avoir vue c'est le crane énorme d'un éléphant et une armure à l'entrée.

Sortis, je me rend compte des regards lubriques des passants et prie Irina de s'acheter un châle au lieu d'exhiber le
haut de son cou.

Nous finissons par rentrer.

Le temps est de plus en plus lourd. Plus frais quand il pleut mais très humide. Certaines parties de la maison sentent
le moisi, et des champignons se forment sur des sacs, tissus.

Désormais équipé d'un chauffeur pour visiter les usines, je commence à avoir l'air plus sérieux lors de mes tournées.
Les trajets occupent une part importante de mon temps de travail. Minimum 4 heures par jour sur la route.
Je passe le reste du temps à inspecter les productions, faire le tour des usines en palpant des pièces, refuser
le thé qu'on m'offre tout les quarts d'heure, m'assoir (please sit down boss)...

C'est génial. Ne le dites à personnes, mais j'ai un entretien ce soir pour un autre boulot.

4 commentaires:

  1. salut, chez moi aussi il fait chaud, humide et c'est mal vu de montrer le haut de son cou quand on est une femme. Par contre le seul jour de week end que l'on a, on s'amuse bien dans la mer rouge.
    Y a t il une ambassade dans votre ville ou vous avez pu aller pour le 14 juillet? Nous on a été dans la résidence du consul, c'etait super, on a bien bu, bien diner et parle avec plein de francais.

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  2. Courage, les athlètes du quotidien existent partout.
    J'espère que vous avez de bons parapluies...
    Continuez à nous décrire le pays...

    JM

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  3. Bon courage dans vos pérégrinations!
    Merci de nous faire voyager. On pense bien à vous.

    Anne-Cécile K et Jaouad

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Maxal Bangladesh ltd